19 Décembre 2011
Dans un article du 18/12/2011, consacré à la mise en place de "la prime à la performance" pour les médecins, nous avions évoqué le nom du gardasil, vaccin destiné à garantir les jeunes filles contre le cancer du col de l'utérus, et pratiqué depuis 2006 avec une certaine frénésie en particulier aux Etats Unis. On connaissait le prix faramineux de ce vaccin, à l'époque de l'ordre de 120 € et l'on ne doutait pas des très bonnes intentions de laboratoires toujours prêts à faire des sacrifices dans le domaine de la communication pour sauver le monde.
On parlait déjà de quelques cas douteux dans le domaine des effets secondaires et l'on était en droit aussi de s'interroger sur le bien fondé d'une campagne qui encourageait pratiquement la vaccination de très jeunes filles.
Le hasard a voulu que le décès de Sylvie Simon nous ait amené a écouter une de ses dernières entrevues au cours de laquelle le gardasil était dénoncé, comme il fallait s'y attendre, comme dangereux et à entendre très récemment le dépôt de plainte d'une jeune femme utilisatrice ayant déclenché une sclérose en plaques de façon assez concomitante pour établir un lien. Les deux experts appuyant son dépôt de plaintes ont été, évidemment, aussitôt considérés comme incompétents en particulier par l'avocate des laboratoires qui a repris la chanson à succès : "rien ne prouve..." etc
Deux autres plaintes semblaient sur le point d'être déposées. Depuis c'est le silence radio.
Mais il serait fort surprenent qu'on en reparle pas prochaînement.
AA