28 Octobre 2012
Augurium d'hiver !
Et bien pensez en ce que vous voulez, mais compte tenu du temps qu'il fait aujourd'hui, ici et maintenant, je me plais à considérer que l'augurium est bon. C'est donc un bon heur. Ce n'était pas le cas il y a huit jours lorsque Thoreau a montré le bout de sa barbe et que l'humeur, vraiment liquide pour le coup, allait jusqu'à imprégner l'humus sans vergogne. Bon, pour ceux qui n'ont pas fait de latin, comme moi, ce n'est pas forcément facile à suivre, mais ça peut vous procurer quelques regrets ou faire remonter des profondeurs un soupçon de nostalgie pour des raisons peut être plus originales que les habituelles. Les dites habituelles étant ... Après tout elles n'appartiennent qu'à vous, c'est donc à vous de voir.
Une petite voix cachée : "Quand il aura fini d'écrire pour ne pas dire grand chose, il réussira peut-être à sortir quelque chose d'intéressant."
L'intéressant nous a été transmis par Bernard Schmitt sous la forme d'une publication du journal officiel datée du 14/08/2012 pour ce qui est de la question posée à la ministre de la santé et du 18/09/2012 pour ce qui concerne la réponse de la ministre. Persuadé que Bernard Schmitt, que nous remercions, ne verra pas d'inconvénients à ce que cette information soit publiée, nous vous la livrons tout de go
14ème législature
Question N° : 3087
de Mme Dalloz Marie-Christine ( Union pour un Mouvement Populaire -Jura )
Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales et santé Ministère attributaire > Affaires sociales et santé
Rubrique > professions de santé Tête d'analyse > ostéopathes Analyse > formation
Question publiée au JO le : 14/08/2012 page : 4729
Réponse publiée au JO le : 18/09/2012 page : 5137
Texte de la question
Mme Marie-Christine Dalloz attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation de la formation d'ostéopathe en France. Suite à la publication du décret n° 2011-390 du 12 avril 2011 qui supprime le relèvement de la formation des ostéopathes prévue par l'article 64 de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST), elle lui demande de bien vouloir préciser les intentions du Gouvernement quant à cette profession.
Texte de la réponse
Les conditions de formation en ostéopathie, et notamment d'agrément des écoles requièrent toute l'attention du gouvernement et en particulier celle du ministère des Affaires sociales et de la Santé. L'augmentation du nombre d'écoles et de professionnels en exercice pose un réel risque en matière de santé. Le secteur de l'ostéopathie s'est considérablement développé ces dernières années et ce, dans des conditions non satisfaisantes. En effet, l'ensemble des acteurs est unanime pour reconnaître que le nombre d'écoles agréées est trop important par rapport aux débouchés professionnels et dénonce des manquements en termes de qualité de l'enseignement que les critères actuels ne permettent pas de prévenir. Le projet de texte élaboré par le précédent gouvernement ne répond en rien à ces problèmes. Les besoins de l'offre de soins doivent fixer le niveau de qualité requis et réguler le nombre de professionnels. Il est nécessaire de reprendre le travail initié en 2002 d'encadrement d'une pratique qui n'est pas sans risque dès lors qu'elle n'est pas mise en oeuvre par un professionnel dûment formé. Ainsi, sur la base du rapport rendu par l'Inspection générale des affaires sociales en avril 2010, le gouvernement va réengager très rapidement un travail sur l'encadrement réglementaire de l'exercice tant sur le volet formation que sur l'encadrement des écoles. Les solutions envisagées devront prendre en compte les attentes des professionnels concernés, professionnels de santé ou non, mais devront avant tout répondre aux exigences de qualité et de sécurité des soins.
Tous, je l'imagine, doivent trouver que le contenu de ce texte va dans le bon sens mais il faut le rapprocher d'autres questions publiées sur le site de l'ostéopathie et dont les réponses ne sont apparemment pas fournies pour l'instant.
Toutes ces questions sont plus récentes que la précédente puisque datées des - 23, 9, et 2 octobre- .
La question du 2/10 est la reprise d'une question posée le 31/01/12 et devenue caduque lors de la précédente législature.
Le député qui la pose avait signé la ppl Debré. Il entend faire un distingo entre les ostéopathes professionnels de santé, pour lesquels une formation en 1000 heures lui parait suffisante, et les autres.
Les deux autres questions émanant de François Baroin apparaissent plus raisonnables en ce sens qu'elles appellent à un diplôme d'état commun à tous les ostéopathes.
Au fait quel heur est-il ?
AA