Selon Sud-Ouest, les ostéopathes pratiquant bénévolement au sein de services pédiatriques du CHU de Bordeaux depuis 2003 ont vu se terminer la convention qui les liait à cet hôpital.
L’administration hospitalière, considérant que des kinésithérapeutes salariés de cet hôpital étaient désormais formés à ces pratiques, n’a pas jugé nécessaire de poursuivre cette collaboration.
En filigrane, la mise en concurrence des écoles d’ostéopathie de la région avec la formation universitaire proposée par l’Université bordelaise, uniquement ouverte aux médecins et kinésithérapeutes.
L’administration hospitalière, considérant que des kinésithérapeutes salariés de cet hôpital étaient désormais formés à ces pratiques, n’a pas jugé nécessaire de poursuivre cette collaboration.
En filigrane, la mise en concurrence des écoles d’ostéopathie de la région avec la formation universitaire proposée par l’Université bordelaise, uniquement ouverte aux médecins et kinésithérapeutes.
Nombreux sont ceux déjà informés de cet article paru dans Sud-Ouest ce lundi 29 octobre.
Doit-on s'en étonner ? Hélas non. C'est vrai qu'après neuf années de collaboration, la pillule est dure à avaler surtout pour des ostéopathes qui, de plus, travaillaient bénévolement. Et c'est bien là que le bât blesse. Le bénévolat n'a pas d'autre sens que celui d'une réponse à une situation non réglementaire donc par définition tout à fait instable.
Ensuite, on peut se demander pourquoi neuf ans après ? Et bien sans doute parce qu'il faut du temps pour que cela soit connu, et il est à craindre qu'une certaine publicité faite autour de l'article publié dans le Monde pendant l'été 2011 ait contribué à trop faire connaître l'existence de ces soins concernant les nourrissons et en particulier dans le cadre du CHU de Bordeaux.
Il suffit de se souvenir de la réaction déclenchée par cet article dans ce même journal, Le Monde, quelques jours plus tard.
On peut supposer qu'à partir de là tout a été fait pour éloigner "ces gens" qui prétendent faire tant de choses sur le crâne des nouveaux nés. Il y a fort à parier sur le fait que le Docteur Jean-Michel Pedestan, à l'origine de la réaction, n'est pas pour rien dans les suites qui ont été données à cette affaire et dont il semble que cette "fin de collaboration" constitue l'aboutissement.
Qui seront les remplaçants ?
Selon Sud Ouest, il semble que la relève sera assuré par des gens disposant d'un "diplôme universitaire". Alors s'il s'agit du DIU de médecine manuelle-ostéopathie, nous pouvons réellement nous inquiéter pour les nourrissons concernés qui, soit ne seront pas traités, et ça serait encore le plus raisonnable, soit le seront et dans ce cas on peut se demander à partir de quels critères.
Nous avons saisi une réaction concernant cette information /
"Ce n'est que le début! Vive la désunion au sein de notre profession."
Pour dire que ce n'est que le début, nous sommes malheureusement d'accord.
Pour croire que la désunion, que nous déplorons régulièrement, y jouerait un rôle, vraiment nous ne le croyons pas.
Dans la guerre des boutons, le chef était clairement celui qui pouvait afficher le plus grand zizi.
Dans cette guerre larvée pour le contrôle de l'ostéopathie, le mieux placé est sans doute celui ou plutôt ceux qui disposent du plus gros lobbie.
Les ostéopathes disposent-ils d'un lobbie conséquent ? Unis ou pas ?
Tous unis c'est vrai que ça serait déjà mieux.
Mais quelque chose d'insistant me dit que ça n'est pas demain la veille. Désolé de n'être pas plus positif.
AA