17 Août 2011
Il semble qu'une large partie de la représentation professionnelle ait pris la mesure de la "partition" jouée par Monsieur Debré concernant sa soit disant nouvelle proposition de loi, en tout cas c'est ce que semble montrer la déclaration du GFIO (Groupement Français d'Intérêt professionnel des Ostéopathes) qui trouve à cette musique une forte coloration de leurre hypnotique comme nous l'avions nous mêmes éprouvé avec les enfants de Still.. Cette unanimité, indispensable pour la survie de la profession, est réconfortante à la veille de la rentrée et l'on ne peut qu'espérer une opinion équivalente de la part de la fédération et/ou du SFDO.
A l'heure actuelle, le seul commentaire qui ait été fait déclarait le 27 juillet dernier :
"Cette nouvelle version, rédigée de même sans concertation, ne tient que partiellement compte de l’analyse qui avait été faite de la première mouture, et des propositions qui en étaient ressorties. Il semble dès à présent indispensable et urgent de rencontrer à nouveau Monsieur Bernard Debré. En effet, le texte reste résolument médico-centré et n’apporte aucune amélioration notable par rapport au précédent, si ce n’est l’évocation d’une création de diplômes nationaux pour l’ostéopathie et la chiropractie.
Une analyse plus détaillée sera effectué de ce texte à la rentrée"..
Il n'y avait à l'évidence aucune approbation béate.
La Fédération semble s'être dotée de nouveaux statuts dont l'analyse doit être faite pour comprendre ce qui pourrait encore éloigner ses membres de tous les autres professionnels. Nous voulons croire que toutes les différences restent susceptibles d'être gommées afin que la profession, dans son ensemble, puisse bénéficier dans un délai relativement court d'une véritable unité sinon dans les statuts, au moins dans la volonté.
De cette unité sur le fond, nous ne pouvons pas véritablement douter.
AA