5 Mars 2013
Concernant les rythmes scolaires, nous ne nous sentons pas vraiment compétents. Encore que...
En faisant appel à ce bon vieux bon sens, peut-être est-il possible de voir surgir quelques idées.
Mais à propos du bon sens (autrefois pistonné par Descartes) il semble qu'il n'a plus vraiment droit de cité dans quelque domaine que ce soit, y compris dans les postures infligées aux enfants dont un exemple nous est donné ci-dessus dans le cadre scolaire.
Cette photo couvrant la première page du Journal de Saint Germain le plus récent, s'attache à l'actualité en évoquant la question des rythmes scolaires qui, comme on le sait, fait débat actuellement.
Mais elle nous montre également un autre aspect des éventuelles réformes à proposer dans le cadre de l'éducation nationale pour faire en sorte que les positions de travail, plutôt surprenantes, adoptées par les enfants de cette classe, pour autant qu'elles soient durables, disparaissent de toute les écoles de France et de Navarre.
C'est probablement une aubaine pour les kinésithérapeutes, Mézièristes ou pas, et autres ostéopathes mais c'est aussi à coup sûr une catastrophe pour le développement de la colonne vertébrale de ces enfants.
D'accord il y a sûrement des choses encore plus graves.
Mais considérons déjà que la position assise à l'occidentale est une catastrophe pour le dos. Vous me direz qu'elle contribue largement à remplir nos consultations. Sait-on bien que les lombalgies n'ont commencé à apparaître au Japon qu'à partir du moment ou celui-ci, devenant "moderne", a abandonné le "seisa" traditionnel au profit des chaises et autres fauteuils occidentaux.
Mais qu'on se rassure nous n'allons pas préconiser le seisa pour tous au sein des écoles primaires et secondaires. Peut-être allons nous regretter simplement ces vieux pupitres qui présentaient au moins l'avantage que le plan de travail soit incliné procurant ainsi un plus grand confort sur le plan visuel et n'obligeait pas, par ailleurs, les enfants à se projeter sur la table avec un dos totalement arrondi.
Mais en fait, ne faudrait-il pas commencer par rendre au corps la place qu'il mérite en instruisant les enfants jeunes sur l'importance que son bon fonctionnement présente pour leur santé et leur développement. Evidement il faudra commencer par les maîtres et là, je ne vous parle pas de la réforme !
Le temps passant, on verrait les visites chez les médecins et les professionnels de santé diminuer de façon notable, la consommation de médicaments chuter comme le Niagara ! Non mais vous imaginez ça ? Ah, rien que d'y penser ...
Mais allez, que tous ceux chez qui ce "très mince délire" a pu éveiller l'ombre d'un frisson d'inquiétude se rassurent, ça n'est pas près de se faire.
Et pourtant c'est possible.
AA