Mais il reste ... l'ostéopathie.
Comme certains ont pu le constater, les "enfants" et moi avons sensiblement diminué le nombre de nos apparitions, peut être fatigués d'être, malheureusement la plupart du temps, aspirés à défaut d'être inspirés par des sujets qui nous dirigent plutôt vers la récrimination, les constats désabusés sur l'état de l'enseignement, les inquiétudes grandissantes sur l'avenir de la profession et autres sujets peu réjouissants que l'actualité, en général, ne fait rien pour estomper.
C'est pourtant tellement plus agréable de mettre en valeur les choses positives, les nouvelles heureuses, les gestes désintéressés ou généreux, les sourires et ces moments trop rares où sous l'influence d'une pression venue d'on ne sait où, le cœur donne l'impression qu'il va déborder.
Ce n'est, à l'évidence, pas ce qui semble intéresser les médias au premier abord, qui nous servent au quotidien et parfois jusqu'à l'indigestion, l'inventaire des catastrophes, des horreurs diverses et autre scandales et dont on peut se demander parfois si cette surabondance ne serait pas à mettre en relation directe avec la surconsommation d'anxiolytiques et autres antidépresseurs dont la France, et peut-être encore pour longtemps, occupe une place de championne, particulièrement appréciée des laboratoires pharmaceutiques.
Et voilà que ça recommence ! Je me surprends à "récriminer". Stop.
Le but du jour était de vous faire part de la lecture régénérante, vivifiante d'un petit livre publié par l'EHEO (Enfants Handicapés Espoir Ostéopathie) d'ILe de France Ouest, sous le titre: "EHEO, du bonheur dans les mains".
Ce petit fascicule d'une centaine de pages, édité pour le vingtième anniversaire de la naissance de l'EHEO d'Ile de France, retrace l'historique de cette création et au travers de nombreux témoignages d'ostéopathes, d'étudiants, de parents et de quelques uns de ces enfants qui ont bénéficié des soins offerts une fois par mois depuis 20 ans, pour plus de confort et pour des progrès qu'ils continuent à faire.
Il est aussi question des progrès accomplis par les étudiants confrontés au réel par rapport aux conditions de formation au sein de leurs écoles, et les professionnels eux mêmes dont certains évoquent avec émotion le chemin que cette confrontation au handicap, à la souffrance et aussi à l'amour leur a permis de réaliser.
C'est une grande leçon, toute simple, dont l'initiative est sans doute à mettre au compte de Monique Thinat (DO), qui nous rappelle qu'heureusement ... il y a l'ostéopathie
Alain Andrieux