16 Décembre 2010
...Que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Mais vraisemblablement, cela va être juste puisque vous devez vous rencontrer, tous, demain samedi 18 décembre à Nîmes.
Cette nouvelle est excellente en soi, mais il semble que les complications dont aucun d'entre vous n'a le droit de se rendre responsable se sont présentées avant même que la réunion ait commencé.
Cette réunion ne doit servir à la gloire de personne.
Elle n'a de sens que si chacun y vient avec l'objectif du rassemblement de toutes les petites forces en présence. Car il s'agit bien de petites forces qui ont passé trop de temps à tirer la couverture avant, peut-être enfin, de s'apercevoir que ce comportement stupide est indigne de professionnels qui ont la charge de soigner et l'obligation d'une exemplarité sans faille dans le cadre des comportements humains. L'éthique dont chacun parle beaucoup commence là. Il faut du respect pour l'ostéopathie. Et respecter l'ostéopathie, c'est aussi respecter toutes les personnes qui ont placé leur confiance dans cette médecine et sans lesquelles nous ne sommes rien.
Ces petites forces, si elles unissent leurs efforts peuvent donner naissance à une entité plus forte, plus représentative, plus efficace, avec le consentement éclairé de chacune des associations qui les représentent.
Ce n'est pas facile, mais il est tout simplement interdit d'échouer.
L'ostéopathie, la nôtre, ne peut pas se permettre une farce supplémentaire. Chacun doit ravaler l'essentiel de son orgueil et accepter dans le respect de tous de jouer modestement le rôle d'un défenseur sincère de l'ostéopathie et du rôle irremplaçable qu'elle doit jouer dans le domaine de la santé.
Les intérêts divers et variés qui se repaissent habituellement de la manne ostéopathique doivent considérer que si, une fois de plus, ils font échouer cette tentative, désormais vitale, de rassemblement des acteurs professionnels de l'ostéopathie, il ne leur sera rien pardonné.
Nous ne manquons pas d'ennemis, et il serait purement et simplement suicidaire de laisser le champ libre au véritable cheval de Troie que représenterait une réunion sans lendemain.
Saborder la profession est possible.
Ce n'est pas ce que nous attendons à l'inverse de nos meilleurs ennemis qui ont sans doute retenu les meilleures place pour assister au spectacle.
Que ce spectacle soit une répétition, c'est acceptable mais personne ne veut voir jouer "Les portes claquent".
Messieurs les présidents, vous serez jugés à l'aune de votre capacité à accepter et à écouter chacun des participants, vous n'avez pas le droit d'échouer, et pour la réussite, même très modeste, de cette rencontre je me fais sans doute le porte parole de beaucoup de gens en vous souhaitant, avec gravité, bonne chance.
AA