29 Juillet 2013
Narcisse
Coucou nous revoilà !
Comme un certain nombre d'entre vous ont pu le constater, nous n'avions rien à dire et nous nous sommes tûs.
Rien que de très normal, du moins de notre point de vue.
Mais il se trouve que le contenu de l'actualité, et un certain temps libre inhérent aux vacances, nous font céder à la tentation de faire quelques commentaires sur différentes informations circulant (mais pas forcément pour tout le monde), ou ayant circulé récemment sur le net.
La première est celle émanant du COE (Collège Ostéopathique Européen) adressée à certains de ceux qui en ont été diplômés pour leur annoncer qu'ils seront désormais considérés comme les seuls bons ostéopathes, les seuls vrais ostéopathes, les "ostéopathes One". Et oui, il va bientôt circuler des "ostéopathes One"! Ça ne vous tente pas ?
C'était autrefois un argument comparable que faisaient circuler certains membres du Registre des Ostéopathes de France qui laissant entendre à qui voulait bien les écouter que les ostéopathes non-membres du ROF étaient nécessairement mauvais, donc à éviter, il fallait vite adhérer au Registre pour "devenir bon". Le changement de qualité s'obtenant sans doute instantanément dès la cotisation versée.
La mégalomanie de quelques responsables de l'enseignement de l'ostéopathie est connue de tous et en particulier de ceux qui, les ayant fréquentés de plus ou moins près, disposent d'un minimum de sens de l'observation.
Mais il faut bien reconnaître que celui qui préside aux destinées du COE apparaît sur ce plan sans égal. Et même s'il ne signe pas le texte qui suit, il suffit de le lire pour s'en convaincre.
Le texte est signé par Patrick Juan, directeur financier du COE. Faut-il y voir un signe ?
Ou bien doit-on déceler dans ce texte débordant de bonnes intentions pour la protection des patients et la sauvegarde de l'ostéopathie une simple manifestation de philantropie et d'éthique ? Car c'est bien comme ça qu'il se présente.
Aller plus loin dans le commentaire serait peut-être prendre le risque de mettre un pied dans la diffamation mais connaissant bien l'émetteur, nous avons notre conviction profonde. Quant à la démarche, elle n'est assurément pas faite pour rapprocher les ostéopathes.
Mais nous sommes bien persuadés que jamais, au grand jamais, cela n'a été une préoccupation du "sus-dit".
Procès d'intention ? Faites-vous une opinion par vous même.
AA