24 Avril 2010
Je n'ai pas le temps de tout lire en général et c'est tant mieux car, quand je consacre un peu de temps à la lecture des diverses informations qui circulent, je ne peux faire que ce constat : nous retrouvons à peu près l'expression de l'état d'esprit qui prévaut lors des réunions de copropriétaires. C'est à qui a obtenu le mieux, le plus vite et le plus fort telle ou telle avancée sur le plan professionnel. Depuis le temps qu'on vous le dit que c'est nous les meilleurs ! Et l'AS Tartempion qui affirme qu'elle l'a fait la première. Ne l'a croyez pas, relisez notre courrier, regardez ce que dit notre avocat, lui ne ment jamais etc.
La question de la TVA est évidemment, encore et toujours, et dieu sait pour combien de temps, en vedette sur cet éventaire des petites bassesses et mesquineries qui placent l'ostéopathie à des années lumières de ces préoccupations. Devinez, ça me met presque en colère. Bien entendu, disant cela c'est mon ego qui parle, personne n'y échappe.
Mais ne pourrait-on pas, lorsqu'on est impliqué par un si beau moyen de communier avec l'humain, en rabattre un peu de cet orgueil minable et qui ne nous survivra pas, de cette façon de vouloir tirer la couverture à soi à tout prix, même par temps de canicule.
Faut-il décidément attendre la mort pour voir disparaître l'égo. N'est-il pas envisageable, avant cette échéance, inéluctable, faut-il le rappeler ? N'est-il pas pensable au moins, qu'il rétrécisse un peu ? Par égard pour nos patients, pour qu'ils ne s'interrogent pas de temps en temps sur le type de considération dans lequel nous les tenons. Qui sert l'autre ?
Une question enfin, pas originale, mais qu'il faudrait se poser, non pas au quotidien ce qui ne serait déjà pas si mal, mais avec chaque patient : QUI LE SOIGNE ?
AA