10 Septembre 2011
Des choses qui existent, des choses qui se disent, des rumeurs que le poids de l'argent rend de plus en plus pesantes, l'ostéopathie commence à se vendre au mètre carré et c'est une tendance qui est sans doute en pleine expansion.
Il semblerait que des capitaux anglais (entre autres?) sont impliqués dans ces affaires et en dernier lieu le bruit court aussi que même l'Académie serait sur le point d'être "rachetée".
En vérité je vous le dis, dans cette période où les marchés font la pluie et le beau temps, la carrière des marchands bat son plein.
Si l'on pouvait en espérer que les formations y trouvent un bénéfice, ce ne serait qu'un moindre mal mais de cela on peut douter complètement. Une soixantaine d'écoles, des milliers de diplômes répondant au moins aux critères des décrets mais sans doute pas souvent aux nécessités d'une qualification, "jusqu'où s'arrêteront-ils ?" , comme disait Coluche, jusqu'à ce que la corde casse. Ce jour là, un certain nombre de personnes s'en seront mis plein les poches, et à l'abris de tout remord couleront des jours heureux(?) à Saint Martin ou ailleurs.
Regardant celà, on se dit que la seule solution possible, à terme, c'est un enseignement public qui ne serait plus sous la gouvernance de l'argent et dans laquelle un contrôle raisonnable du nombre d'étudiants garantirait un avenir, à ce que l'on souhaiterait voir devenir une véritable profession.
Alors est-ce que cela nous ramène à la proposition de loi Debré ? Proposition plus ou moins bien emballée dans un beau paquet cadeau, décoré tantôt d'un doctorat, tantôt d'un master porté en sautoir, mais qui laisse entrevoir toutes les malfaçons d'une éventuelle loi piège dans laquelle les ostéopathes se verraient ficelés et impuissants.
Non décidément non, je ne crois pas à l'honnêteté de cette proposition et plus que jamais, avec les enfants de Still nous crions attention !
Attention au discours d'un homme politique qui rendant visite à David Servan Schreiber dans ses derniers jours de vie, lui aurait dit : "Alors David, ça ne marche pas les framboises ?"
AA