6 Septembre 2011
A 8 mois de la présidentielle, Egora.fr fait le point sur les programmes des deux partis majoritaires. L'UMP compte ainsi s'appuyer sur la future loi sur la pharmacovigilance et sur la loi HPST révisée. Concernant la lutte contre les déserts médicaux, il préconise la poursuite des incitations à l'installation, la mise en place pour tous les étudiants d'un stage de longue durée auprès d'un praticien libéral dans les petites villes et l'augmentation du numerus clausus. Quant au financement du système, son credo est la "maîtrise des dépenses" et le renforcement de la lutte contre les abus et les fraudes. De son côté, le Parti socialiste s'oriente vers des incitations à l'installation des médecins en zone sensible et, le cas échéant, vers l'instauration de "dispositifs contraignants", le paiement au forfait, la mise en place d'objectifs de santé publique pour les professionnels de santé, le contrôle des dépassements d'honoraires et l'organisation d'états généraux de la santé impliquant "la parole des patients et de tous les Français".
Compte tenu de l'aggravation de la situation pour Servier, le sujet porteur, et à juste titre,est bien celui de la pharmacovigilance. Encore faudrait-il que Servier ne soit pas LE bouc émissaire qui paie pour tous les autres.
Quant à la loi HPST révisée, on peut s'inquiéter des révisions qui ne nous sont pas toujours très favorables.
Affaire à suivre donc.
AA